Quand tu reverras les vagues,
L’hôtel bâti sur le sable,
Tu auras sûrement
Envie de parler
À ces goélands
Dans le ciel d’été.
Tu retrouveras la chambre,
Celle où nous dormions ensemble :
Ouvre les volets,
Regarde l’océan.
N’hésite pas si jamais
Tu te sentais perdant :
Appelle-moi !
Je connais des chemins de tendresse,
J’ai pas changé d’adresse.
Appelle-moi !
Je dors toujours cachée dans tes rêves,
Dans tes soleils de fièvre.
Appelle-moi…
Quand tu seras très très loin,
Seul ce piano orphelin
Brise en cas d’urgence
Tous ces murs de silence,
Joue-moi cette mélodie
À minuit, à midi :
Appelle-moi !
Je connais des chemins de tendresse,
J’ai pas changé d’adresse.
Appelle-moi !
Je dors toujours cachée dans tes rêves,
Dans tes soleils de fièvre :
Appelle-moi…
J’ai gardé de toi
Des souvenirs bleus,
Si tu penses à moi,
Ne joue aucun jeu :
Appelle-moi !
Je saurai te parler,
Te comprendre,
J’ n’ai pas peur de t’entendre :
Appelle-moi !
Si ton cœur est à louer,
Est à vendre,
Je saurai le reprendre.
Appelle-moi !
Je connais des chemins de tendresse,
J’ai pas changé d’adresse.
Appelle-moi !
Je dors toujours cachée dans tes rêves,
Dans tes soleils de fièvre ;
Appelle-moi !
Appelle-moi !
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